Article mis à jour le 23 juin 2021 par
« En vue de la réalisation d’un projet, la souscription à un prêt est un mécanisme courant permettant de le financer. Avant de finaliser l’opération, il est préférable de choisir une assurance de prêt.«
La plupart du temps, avant d’octroyer un prêt, les banques exigent à ce que l’emprunteur souscrive à une assurance-prêt. Le but est ici de garantir le remboursement du capital restant lorsque des évènements surviennent et empêchent le remboursement intégral par l’assuré. Mais avant d’opter pour une quelconque assurance, il est primordial de procéder à des comparaisons afin d’avoir un maximum d’informations et de voir lequel est le mieux adapté à la situation.
Sommaire
Pourquoi une assurance de prêt, est-ce obligatoire ?
En vue de la réalisation d’un projet, la souscription à un prêt est un mécanisme courant permettant de le financer. Le syndic de copropriété peut également recourir à un emprunt bancaire pour financer des travaux à faire au sein de la copropriété. Avant de finaliser l’opération, il est préférable d’opter pour une assurance de prêt bien que celle-ci ne soit pas obligatoire. L’assurance permettra de couvrir toutes éventuelles incertitudes liées au remboursement. Le risque est d’autant plus lourd lorsque l’emprunt prévoit une durée de remboursement s’échelonnant sur une longue période. C’est dans cette optique que l’assurance prêt, également appelée assurance emprunteur, trouve tout son intérêt.
Intérêt pour l’emprunteur de souscrire à l’assurance
La souscription à une assurance de prêt permet à l’emprunteur de couvrir les risques susceptibles de diminuer son revenu. Ceux-ci peuvent être liés au décès, à la maladie, aux accidents ou à la perte d’emploi. Quand un de ces événements survient, l’assureur va prendre en charge le remboursement de la capitale due que l’emprunteur ne parvient plus à rembourser. D’un autre côté, la souscription à une assurance de prêt permet également d’éviter d’actionner des garanties aux conséquences lourdes. Tels sont les cas par exemple de l’hypothèque ou du cautionnement qui risque d’engendrer la saisie du logement de l’emprunteur.
Intérêt pour le prêteur
Vis-à-vis du prêteur, la souscription à une assurance-crédit lui garantit le remboursement de l’intégralité du prêt accordé. En effet, le risque n’est jamais totalement évité, bien que l’on prenne toutes les mesures nécessaires pour vérifier la solvabilité de l’emprunteur. Ce risque est d’autant plus grand quand la durée du prêt s’effectue sur une longue période.
Les événements garantis dans le contrat d’assurance de prêt
L’assuré souscrit à un contrat d’assurance emprunteur afin de prévenir les risques qui pèsent sur son revenu, à la suite d’évènements tels que :
- Le décès ;
- La perte totale et irréversible d’autonomie ;
- L’invalidité ;
- L’incapacité totale de travail ;
- La perte de l’emploi ;
- L’exonération des cotisations.
Faire attention aux taux attractifs, bien prendre en compte le taux de l’assurance de prêt
Au moment de souscrire un prêt, il est primordial de bien comparer les différentes offres du marché. Si la majorité des assurances emprunteurs pour un crédit immobilier prend le capital initial comme base, d’autres proposent des assurances de prêt dégressives. À première vue, ce dernier peut être particulièrement intéressant, bien que ce ne soit pas toujours le cas. On vous livre la manière à laquelle s’effectuent les calculs pour mieux vous guider dans vos choix.
Le calcul des cotisations d’assurance
Il existe deux façons différentes pour calculer le prix lorsque l’on souscrit à des assurances prêt immobilier. De même quand il s’agit de payer la cotisation mensuelle d’assurance emprunteur. La première situation, et la plus fréquente consiste à calculer le taux à partir du montant initial de l’emprunt. Quant au deuxième cas, le calcul s’effectue sur le capital restant dû et donc avec un taux dégressif. Ainsi, puisque l’on rembourse chaque mois une partie du capital emprunté, le coût de l’assurance emprunteur va diminuer progressivement et parallèlement à la diminution du capital restant. On appelle dernières catégories d’assurance une assurance de prêt dégressive.
Se méfier du taux de crédit attractif
Il est vrai que souscrire à une assurance de prêt dégressive peut sembler intéressant, car celle-ci va coûter de moins en moins cher. Toutefois, il faut savoir que cela n’est pas toujours le cas. En effet, pour calculer le prix de l’assurance dans le cadre d’une assurance dégressive, le taux appliqué est systématiquement plus élevé que sur le capital initial. L’assurance va donc coûter plus cher dans les premières années, et ne diminuera qu’à partir d’un certain temps. Pourtant en temps normal, les revenus de l’assuré augmentent au fil des années. Une assurance de prêt dégressive exige ainsi que l’on soit capable de supporter financièrement un effort supplémentaire au début du prêt. Enfin, il est possible que tout changement qui survient sur le crédit immobilier pendant la période de remboursement vienne réduire l’intérêt de l’assurance dégressive. Elle peut finir par devenir fortement plus chère que sur un montant fixe.
Faire appel à un spécialiste
Il est des cas où faire appel à un spécialiste soit plus intéressant pour la souscription d’un prêt. Mis à part le montant prêté, le taux varie également en fonction de l’âge de l’emprunteur et de son état de santé. Or, ceux-ci n’ont rien à voir sur l’évolution des marchés financiers. Pour cette raison, on peut avoir intérêt à faire baisser son coût, notamment en passant par une compagnie spécialisée. D’un autre côté, faire appel à un courtier pour négocier le taux de prêt peut également permettre de trouver l’assurance meilleur marché.
Dans quel cas l’assurance de prêt est supérieure aux taux du crédit ?
La meilleure assurance emprunteur est celle qui permet de couvrir au mieux l’assuré et qui limite les exclusions de garanties. En tout cas, les particuliers ne sont pas obligés de retenir l’assurance que propose leur banquier étant donné que le taux du crédit peut varier d’un établissement à un autre. Il est des cas où l’assurance de prêt est supérieure au taux d’intérêt permettant de calculer le montant des intérêts à payer par l’emprunteur. Ce taux doit être la référence pour comparer les différentes offres de prêt du marché.
Assurance de prêt et retraite, comment gérer ?
Il est courant que l’on souhaite acquérir un bien immobilier à l’approche de la retraite, afin de profiter au maximum de la période. En souscrivant à un prêt, la banque réclamera à coup sûr des garanties solides étant donné les hauts risques liés à la santé. Il est de ce fait conseillé de souscrire à une assurance-prêt avec de bonnes garanties de couverture. Celle-ci sera à la fois une garantie pour la banque et une couverture pour la famille de l’assuré.
Des contrats adaptés à la situation
Les banques proposent aujourd’hui aux séniors, ce qu’on appelle un prêt à palier. Celui-ci s’adapte aux changements de situation de l’emprunteur et se fait en deux étapes. Dans la première étape et pendant que l’assuré senior est encore actif, les mensualités sont plus élevées. Par la suite, les échéances diminueront à mesure du passage à la retraite. Les organismes bancaires avancent que la baisse des mensualités entre les deux périodes peut aller de 30% à 90%. À savoir que certaines garanties deviennent obsolètes en raison de l’arrêt de l’activité professionnelle. Tels sont les cas par exemple de la garantie perte d’emploi, de la garantie invalidité permanente et de l’incapacité de travail. Dans la mesure où le contrat ne prévoit pas de résiliation automatique, il est conseillé de résilier par courrier en recommandé avec accusé de réception. L’âge étant un risque, la banque peut refuser de refuser de résilier une garantie, car elle ne pourrait appliquer une surprime. Pour cette raison, il est préférable d’opter pour des contrats d’assurance prévoyant la résiliation automatique ou au moins la renégociation de certaines garanties.