Les personnes âgées en perte d’autonomie sont souvent confrontées à des choix difficiles en matière de logement. L’habitat partagé accompagné se présente comme une solution alternative intéressante pour rompre l’isolement et bénéficier d’un environnement sécurisé et adapté. Surtout lorsqu’une étude de l’association « Les Petits Frères des pauvres » alerte sur le fait que 530 000 personnes en France seraient en situation de « mort sociale« .
150 000 logements seraient nécessaires pour cet « habitat inclusif » en 2030, selon de le rapport Piveteau-Wolfrom (rapport pour lequel vous pourrez retrouver le lien en fin d’article).
Dans cet article, nous allons explorer en détail cette option de vie qui gagne en popularité auprès des seniors et de leurs proches.
Sommaire
Comprendre l’habitat partagé
L’habitat partagé est un concept de logement qui consiste à vivre ensemble dans un même espace, tout en conservant son indépendance et son intimité. Il existe plusieurs types d’habitats partagés tels que l’habitat inclusif, l’habitat participatif et l’habitat collectif. Ces formes de cohabitation permettent aux seniors de bénéficier d’une meilleure qualité de vie, grâce au soutien social et aux services mutualisés.
L’habitat partagé: une alternative à la maison de retraite
Comparé à la maison de retraite traditionnelle, l’habitat partagé offre plusieurs avantages aux seniors en perte d’autonomie. Tout d’abord, il favorise le maintien de l’indépendance en permettant aux résidents de continuer à vivre dans leur propre logement, avec un niveau d’intimité préservé. De plus, l’habitat partagé encourage le soutien social entre les résidents, ce qui contribue à rompre l’isolement et améliorer le bien-être des personnes âgées.
Les avantages de l’habitat partagé pour les seniors
L’habitat partagé présente de nombreux atouts pour les seniors en perte d’autonomie. Parmi eux, la lutte contre l’isolement est un élément clé : en vivant ensemble, les résidents tissent des liens sociaux et s’entraident au quotidien. L’accès à des services d’assistance mutualisés (aide à domicile, soins médicaux…) permet également de bénéficier d’un accompagnement adapté tout en maîtrisant les coûts. Enfin, l’habitat partagé offre un environnement sécurisé et adapté aux besoins spécifiques des personnes âgées, grâce notamment à la présence de professionnels qualifiés.
Le coût serait également moindre que dans un EPAHD avec un montant estimé à 1 500 € par mois.
Comment choisir un habitat partagé
Pour sélectionner le bon habitat partagé, il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères. La localisation du logement doit être étudiée avec attention afin de garantir une proximité avec les commerces, les transports et autres services publics. Les services proposés par l’habitat doivent répondre aux besoins et attentes des futurs résidents (repas, ménage, activités…). Enfin, les coûts associés à la vie en habitat partagé doivent être évalués pour assurer une gestion financière sereine.
Comment mettre en place un projet d’habitat partagé
Les seniors souhaitant participer à la création de leur propre habitat partagé peuvent s’impliquer dans différentes étapes du projet: conception, réalisation et financement. Il est primordial de favoriser l’implication et l’engagement communautaire pour assurer la réussite du projet. Les acteurs locaux, tels que les collectivités, les associations et les coopératives, peuvent également jouer un rôle clé dans le développement de ces initiatives.
Les aides financières et démarches administratives
Pour accéder à l’habitat partagé accompagné, il est nécessaire de s’informer sur les aides financières disponibles (APA, PCH…) et d’entreprendre certaines démarches administratives (demande d’autorisation auprès de la mairie, respect des normes d’accessibilité…). Ces démarches permettent aux seniors en perte d’autonomie de bénéficier d’un logement adapté et sécurisé tout en préservant leur qualité de vie.
Conclusion
L’habitat partagé accompagné est une option viable pour les seniors en perte d’autonomie qui souhaitent vivre dans un environnement adapté et entourés de soutien social. En considérant les avantages de cette solution alternative, ainsi que les critères à prendre en compte pour choisir le bon habitat, les personnes âgées et leurs proches peuvent faire un choix éclairé pour améliorer leur bien-être et préserver leur indépendance.
Mais pourquoi ne pas non plus travailler sur le logement intergénérationnel ?
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport de Denis PIVETEAU et Jacques WOLFROM sur le site du gouvernement.
