Article mis à jour le 4 octobre 2022 par M & F
Une acquisition immobilière est un projet qui ne s’improvise pas, d’autant plus qu’il s’agit d’un investissement de toute une vie pour certaines personnes. Si vous êtes sur le point de vous lancer, nous vous invitons à tenir compte de 5 détails qui vous aideront à réussir votre projet en prenant le moins de risques possible.
Sommaire
Trouvez une agence immobilière de confiance
Lorsque l’on s’apprête à acheter une maison, on est souvent confronté à un dilemme : passer ou non par une agence immobilière. Si tel est aussi votre cas, il apparaît plus opportun de vous attribuer les services d’un tel prestataire. Ces derniers se révèlent d’autant plus indispensables dans le cas où vous êtes un primo-accédant.
Comme expliqué sur agence-lerougeetlenoir.fr, une agence immobilière saura mettre toutes les chances de votre côté. Elle s’alignera sur vos exigences et préférences pour ainsi vous aider à trouver la maison pouvant s’y accorder parfaitement. Ce prestataire facilite significativement vos recherches tout en vous déchargeant de toutes les tâches en découlant, lesquelles sont à la fois chronophages et fastidieuses. Il peut même vous proposer des maisons exclusives à la vente. Une fois le bien qui convient trouvé, il vous fait profiter d’un accompagnement sur-mesure jusqu’à ce que la transaction soit finalisée.
Pour trouver une agence immobilière compétente et fiable, vous pouvez en tout premier lieu vous fier aux recommandations de votre entourage. Pensez ensuite à faire des recherches sur le web en vous aventurant sur les sites comparateurs et les plateformes de mise en relation. Il ne faut surtout pas oublier de faire jouer la concurrence en sélectionnant plusieurs agences, puis en les confrontant.
Connaissez votre cote de crédit
À moins d’avoir une épargne disponible suffisante, vous devez contracter un prêt immobilier pour financer votre acquisition immobilière. Cependant, avant l’activation de ce levier, il est dans votre intérêt de connaître votre cote de crédit. Pour ce faire, il est question d’évaluer minutieusement votre historique d’emprunts ainsi que votre capacité à gérer vos engagements financiers. De cette manière, vous pourrez évaluer le niveau de risque que vous représentez aux organismes prêteurs en tant qu’emprunteur.
Il faut savoir que plus votre cote de crédit est élevée, plus vous avez la capacité d’honorer vos dettes dans les conditions exigées par le prêteur et vice-versa. Dans l’éventualité où elle serait mauvaise, vous devez l’améliorer avant de vous lancer dans la souscription. Vous risquerez sinon d’essuyer les refus des établissements bancaires.
Faites des recherches sur les quartiers qui vous intéressent
L’emplacement est indubitablement l’un des critères clés à retenir lors de l’achat d’une maison, surtout si ce dernier est réalisé dans une optique d’investissement locatif. Prenez donc le temps de comparer plusieurs quartiers pour n’en retenir ensuite que le plus intéressant à tout point de vue.
Lors de cette étape, vous devez prendre en considération l’attractivité de chacune, la qualité de l’environnement, les infrastructures indispensables qui y sont établies, la qualité de vie, l’accessibilité, la sécurité… Notez que plus un quartier est attractif, meilleur sera votre investissement.
Demandez une inspection de la maison avant de faire une offre
Après avoir identifié le bien qui s’accorde le plus à vos contraintes, pensez à l’inspecter sous toutes les coutures avant d’effectuer une offre. Toiture, structure et fondation, façade, isolation, plomberie, électricité, gaz, planchers, ventilation, chauffage, menuiseries, équipements en tout genre, ouvertures… Rien ne doit vous échapper durant cette étape. Il convient ensuite de passer au crible le DDT (dossier de diagnostics techniques) que le vendeur doit mettre à votre disposition. Ce dernier met en évidence les résultats des diagnostics immobiliers que le vendeur doit obligatoirement faire réaliser avant la mise en vente de son bien. On note :
- le DPE (diagnostic performance énergétique),
- le diagnostic loi Carrez,
- le CREP (constat de risque d’exposition au plomb),
- l’état d’amiante,
- l’état relatif à la présence de termites,
- les diagnostics gaz et électricité (si la maison à plus de 15 ans),
- l’ERP (état des risques et des pollutions),
- l’état de l’installation d’assainissement non collectif,
- le diagnostic bruit ou état des nuisances sonores aériennes (dans le cas où la maison est établie dans une zone prévue à l’article L. 112-6 du Code de l’urbanisme).
Pour éviter les mauvaises surprises, n’hésitez surtout pas à vous faire assister par un professionnel. Si vous avez fait appel à une agence immobilière, alors ce dernier peut vous accompagner.
Obtenez un prêt hypothécaire pré-approuvé
Par prêt hypothécaire, on entend un crédit immobilier accordé par un organisme prêteur en contrepartie de la mise en hypothèque d’un bien immobilier dont l’emprunteur est propriétaire. Vous pourrez effectivement en profiter pour faciliter l’acquisition que vous vous apprêtez à réaliser.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, nous vous conseillons de faire une demande de pré-approbation hypothécaire. Une fois la demande effectuée, l’établissement spécialisé de votre choix va examiner votre santé financière et votre profil. Il se charge ensuite d’évaluer votre éligibilité au prêt hypothécaire. Si c’est le cas, il détermine le montant maximum auquel vous êtes susceptible d’être admissible et votre taux d’intérêt, puis vous remet un certificat de crédit hypothécaire pré-approuvé.
Ce justificatif indique aussi aux agences immobilières ainsi qu’aux vendeurs que vous êtes un acquéreur sérieux. Il vous offre aussi la possibilité de négocier un coût d’achat pouvant s’accorder à votre enveloppe budgétaire. Ce certificat est aussi la promesse d’un crédit hypothécaire et d’une acquisition pouvant se finaliser rapidement et en toute sérénité.