Énergie

Comment faire des économies d’énergie au bureau ?

By 27 novembre 2020septembre 15th, 2023No Comments
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Temps de lecture : 6 min.

Article mis à jour le 15 septembre 2023 par M & F

« Beaucoup de gestes relèvent du bon sens et d’une prise de conscience individuelle par rapport à la consommation énergétique de l’entreprise. Cela s’applique aussi au niveau collectif…« 

 

Après la sortie de cette période de covid, le retour au bureau était important pour les salariés en termes de liens sociaux. En 2022 puis un 2023 l’augmentation de l’électricité et autres sources d’alimentation au bureau nous oblige à être plus engagé dans notre consommation à la maison mais aussi au bureau.

Au-delà de l’aspect social, il existe une donnée très importante à prendre en compte dans un open-space ou lieu de travail digitalisé : la consommation d’énergie liée aux appareils numériques. En effet, l’utilisation régulière d’ordinateurs et d’imprimantes, et la présence de personnes dans les locaux, avec la consommation énergétique que cela implique, demande à chacun de faire attention durant sa journée de travail.

Dans cet article, nous allons voir comment vous pouvez faire faire des économies d’énergie à votre entreprise, en utilisant simplement certains gestes de bon sens.

Comment faire des économies simplement au bureau ?

Pour faire des économies d’énergie quand vous êtes installé à votre bureau, il suffit de faire… des éco-gestes. En quoi consistent t-il ? C’est en fait très simple.

Éviter le gaspillage d’énergie lors d’envois de mails :

  • Vous devez cibler précisément les personnes à qui vous envoyez des emails, même s’il s’agit d’un email collectif. Pourquoi ? Car plus vous envoyez de mails, plus vous générez de CO2;
  • Limitez également les pièces-jointes, en compressant leur taille et en les effaçant de vos réponses. Car là aussi, plus vous envoyez de documents, plus ils pèsent lourds, et plus vous consommez en termes d’énergie;
  • Vous devez aussi supprimer au moins une fois par semaine vos mails inutiles pour avoir un stockage plus optimisé.

Adoptez une navigation « écologique » sur le Web

  • Quand vous tapez une requête sur Google, soyez le plus précis possible, encore une fois afin de limiter l’impact sur l’environnement. Pour information, chaque année, les recherches des Français représentent plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2.
  • Fermez les onglets que vous n’utilisez pas sur votre ordinateur pendant que vous êtes affairé à une tâche. Car toutes ces applications ouvertes continuent à consommer de l’énergie en temps réel, pour effectuer des mises à jour constantes;
  • Pensez à éteindre les fonctions telles que le gps, le wifi et le bluetooth, si vous ne vous en servez pas, sur votre téléphone.

Les bons gestes au bureau

Dans la lignée de l’utilisation bureautique pure et dure, il est aussi possible d’adopter d’autres gestes éco-responsables :

  • Régler la mise en veille des appareils : il suffit d’activer un mode veille sur chaque ordinateur et imprimante après un certains temps d’inutilisation;
  • Eteindre les appareils électroniques au moment de quitter son poste : si le réflexe de laisser en veille les appareils est déja très bien lorsque l’on est présent sur son lieu de travail, mais que l’on ne se sert pas de son ordinateur quand on est en pause, il faut aussi penser à couper complètement l’alimentation avant de rentrer chez soi le soir.

En effet, même en veille, les appareils électroniques continuent de consommer de l’énergie. Dans le même ordre d’idée, on peut aussi régler la luminosité de son écran d’ordinateur, imprimer de manière utile et si possible en noir et blanc…

En dehors de l’informatique, il existe aussi des petites attentions toutes simples, qui consistent à fermer les portes et fenêtres pour éviter de laisser le chauffage ou la climatisation fonctionner pour rien. Fermer les portes et fenêtres relève surtout du bon sens, et, encore une fois, d’une prise de conscience individuelle par rapport à la consommation énergétique de votre entreprise. Cela s’applique aussi au niveau collectif.

Par exemple, il n’est pas obligatoire d’utiliser systématiquement la climatisation s’il y a un peu de soleil. Parfois, baisser le store d’une ou plusieurs fenêtres suffit à se protéger d’une chaleur pas si écrasante. Et ainsi de pouvoir continuer à travailler sereinement. Même chose en hiver si vous aérez une pièce, et que vous laissez tourner le chauffage à plein régime : pensez à fermer la fenêtre ! Idem pour les portes entre chaque couloir.

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Le chauffage, une part importante des factures d’électricité

Le chauffage joue assurément un rôle majeur en termes d’énergie. Et évidemment, cette dernière n’est pas gratuite, et il faut donc s’acquitter de factures d’électricité plus ou moins importantes. En fonction de la taille des locaux d’entreprise, le coût sera plus ou moins élevé. Les actions énumérées précédemment, émanant du personnel de la société, auront aussi un impact relativement important sur la consommation d’énergie. Pour rentrer plus en détail dans le processus, il existe plusieurs types de radiateurs qui sont :

  • Les convecteurs
  • Les panneaux rayonnants
  • Les convecteurs à inertie

Les deux premiers nommés n’offrent pas de très bonnes performances énergétiques, en raison de l’utilisation de technologies qui datent déja de plusieurs décennies. À l’inverse, les convecteurs à inertie sont beaucoup plus récents, et délivrent de bonnes performances. Ce qui permet à une entreprise ou un particulier de pouvoir limiter sa consommation d’énergie. Et ainsi faire des économies importantes sur ses factures d’électricité.

Par ailleurs, les modèles de radiateurs à panneaux rayonnants, et les convecteurs à inertie les plus sophistiqués proposent un système de domotique très précis. Ce qui permet de maîtriser pleinement sa consommation d’énergie et ainsi faire des économies pouvant aller jusqu’ à plus de 20 % par an.

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La bonne température au bureau… sans dépenser plus ?

Avoir une température agréable au bureau, sans devoir obligatoirement mettre en route le chauffage ou utiliser la clim’, dépend aussi de la qualité des locaux : isolation des fenêtres, des portes, des murs… A partir de là, on va prêter une attention toute particulière au confort thermique des salariés. Il n’y a pas que le fameux 19 degrés à prendre en compte pour la bonne température, d’ailleurs 19 degrés lorsque l’on est sédentaire, c’est la sensation de froid, plus que celle du bien-être au bureau.

Celui-ci dépend de différents facteurs qui sont principalement :

  • L’énergie métabolique de la personne : diffère selon le nombre de personnes présentes dans une pièce, et leur activité physique;
  • L’habillement : selon la façon dont sont habillées les personnes. Les salariés pourraient éventuellement porter un lainage supplémentaire l’hiver pour limiter le coût énergétique;
  • La température de l’air : idéalement comprise entre 19 et 20 °C pour une activité modérée comme le travail de bureau;
  • La vitesse de l’air : liée au déplacement des flux d’air au sein des locaux de l’entreprise;
  • Le taux d’humidité : calcul du taux d’humidité de l’air en présence.

Selon la norme CSA Z412-17, le confort thermique des salariés au bureau doit se conformer aux températures suivantes :

  • Conditions pendant l’été : température optimale de 24,5°C avec plage acceptable de 23 à 26°C;
  • Conditions pendant l’hiver : température optimale de 22°C avec plage acceptable de 20 à 23,5°C.

La législation française impose dans tous les cas à l’employeur d’adapter la température des locaux, en chauffant l’hiver les salles de travail et espaces de vie de l’entreprise. On vous invite à vous référer au site de l’INRS sur ce sujet du confort thermique au bureau. Tout en maintenant une température supportable l’été. Pour finir, l’armée américaine a réalisé une expérience sur ses contrôleurs aériens. En prenant la température des pièces dans lesquelles travaillent ses employés, l’armée en a déduit que la meilleure température pour effectuer un travail intellectuel était comprise entre 22° et 26°. Tandis que les plus grosses bêtises professionnelles sont commises en cas de chaleur excessive (+32°C).

 

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